Extrait du site de la SOFOP
La scoliose est une déformation complexe de plusieurs vertèbres et par conséquent de la colonne vertébrale. Cette déformation ne peut être corrigée ni par des exercices physiques, ni par des massages, ni par des manipulations vertébrales.
Lorsque la scoliose est découverte au début de l’adolescence, l’absence de cause connue est le plus fréquent. On dit que la scoliose est idiopathique.
Le dos parait tordu. Les parents le constatent volontiers en été lorsque l’adolescent(e) est en maillot de bain. La déformation du dos est responsable d’un aspect dysesthétique, la jeune fille(garçon) se trouve asymétrique lorsqu’elle se regarde dans un miroir. Pour bien voir la déformation du dos, il faut demander à l’enfant de se pencher en avant (faire le dos rond), et regarder son dos par devant ou par derrière : une asymétrie par rapport à l’horizontale est observée : le plus souvent, le côté droit est surélevé par rapport au côté gauche : il s’agit d’une gibbosité (ou d’une bosse). En général, la scoliose ne fait pas mal.
Très souvent l’enfant se tient mal. Dans ce cas, il n’existe pas de gibbosité lorsque l’enfant se penche en avant. Cette mauvaise attitude peut donc se corriger. Des exercices et la pratique du sport sont bénéfiques.
Environ 10 % des scolioses s’aggravent avec la croissance et il ne faut pas laisser une scoliose s’aggraver.
Les scolioses importantes doivent parfois être opérées. Les scolioses moins sévères qui s’aggravent peuvent être traitées par des corsets. Si la pratique du sport est souhaitable, aucune autre thérapie n’a fait la preuve d’une quelconque efficacité. Il est certes possible d’améliorer le maintien du dos par une bonne fonction musculaire, mais la déformation des vertèbres elles-mêmes ne peut pas être corrigée.
Pour en savoir plus sur les traitements!Dès que vous observez une déformation du dos voire une gibbosité, il faut en parler à votre médecin. Celui-ci fera un examen clinique complet, y compris un examen neurologique. En fonction de cet examen, il proposera une radiographie, idéalement faite avec le système EOS, un avis spécialisé, ou au minimum un contrôle clinique dans les 6 mois.